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Rencontre dédicace avec Guillaume CHAUCHAT, dans le cadre des Bibliothèques idéales

Rencontre dédicace avec Guillaume CHAUCHAT,  dans le cadre des Bibliothèques idéales

Vulu est une célébration de la lettre dessinée. Du Moyen-Âge à aujourd'hui, des typographes, des illustrateurs, d'anonymes amoureux de l'écriture ont produit d'étonnants alphabets, chics, étranges ou parfois monstrueux.
Entre calligrammes, pangrammes et autres réjouissances typographiques, les éditions 2024 vous invitent à faire la connaissance de l'un de ces fous de la calligraphie : Guillaume Chauchat, un jeune illustrateur issu de l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg, également auteur d'un album de bande-dessinée parue aux éditions 2024 intitulée "Il se passe des choses".
Dans un autre registre, mais dans le même style à la ligne élégante et épurée, "Il se passe des choses" est l'histoire d'un jeune enfant sur le point d'apprendre la formule magique transmise de père en fils depuis des générations, consistant à multiplier des Louis d'or. Le lourd poids familial pèse sur les frêles épaules du jeune enfant. Qu’adviendrait-il de lui s’il n’y arrivait pas ? Ou pire, si, par quelque étrange hasard, il n’arrivait à rien d’autre que de transformer l’or en caoutchouc ?
Guillaume Chauchat viendra dédicacer de sa preste plume ces deux ouvrages.

Guillaume Chauchat est sans aucun doute issu d’une lignée aristocratique de grand renom. Qui ne connaît pas la rue Chauchat à Paris ? Croyez-le si vous voulez — et sans qu’il y ait le moindre rapport avec nos affaires — mais c’est bien là, un matin de juillet 1819, que s’écrasa le ballon à hydrogène de Sophie Blanchard, la première femme aéronaute professionnelle ! N’en sachant rien, Guillaume coule une enfance heureuse entre la France, la Hongrie, et les États-Unis.
À l’âge d’homme, il entreprend des études de comptabilité puis d’économie. Mais il renonce bien vite à cette carrière vainement vouée au succès (et à l’argent) pour devenir illustrateur. Troquant son royaume pour une plume et de l’encre de Chine, il débarque à Strasbourg, mange un kebab, rencontre des gens pleins de talents et co-fonde – avec, notamment, ce bon Léon Maret – le fanzine Belles Illustrations. Il remporte également le prix Jeunes Talents© du festival d’Angoulême 2010. Amateur de blues, il dessine, sculpte et martèle de curieuses figures en fil de fer et signe à l’occasion un dessin pour le Monde ou le magazine XXI.