La sélection Critique sociale, Genre & Féminisme
"C'est dur aujourd'hui peut-être mais demain ça sera vachement mieux" chantait Jacques Higelin...C'est possible à condition de faire lire les ouvrages de cette sélection pour penser le monde et essayer de faire le mieux possible !
Nicolas Framont explore le geste radical d’un homme qui défie un système impitoyable. Plus qu’une histoire de violence, c’est une plongée dans les fractures sociales, l’injustice économique et la rage légitime contre un monde où la vie humaine se mesure en chiffres.
La taxe Zucman sera LE sujet brûlant de cette foin d'année ! Alors prenez les devants et offrez ce livre pour au moins que la discussion parte sur de bonnes bases !
Le dancefloor comme arme politique : raves, clubs et free-parties deviennent des espaces de rébellion, d’émancipation et de création collective. La fête n’est jamais juste un divertissement.
Derrière l’insulte “beauf”, Rose Lamy révèle un système de mépris de classe et redonne dignité aux oubliés de la culture.
Loin d’être neutre, le système sportif dominant encourage l’exclusion et la compétition de l’élite au risque de souffrances psychiques chez les plus jeunes. À travers témoignages et analyses, Valentin Sansonetti propose un nouveau système d’éducation physique : moins de performance, plus de plaisir, de collectif et d’émancipation
Clément Viktorovitch montre comment la manipulation du langage transforme notre démocratie en logocratie, un régime où mentir est devenu une stratégie de gouvernance.
Un essai incisif : Hugues Jallon montre comment la banalisation de l’extrême droite se construit. L'extrême droite gagne en respectabilité parce qu’on commence à la fréquenter, à normaliser son langage et ses idées dans les salons et les médias.
La dystopie n’est plus de la fiction : Asma Mhalla révèle comment la technologie et le pouvoir s’allient pour coder nos vies, contrôler nos esprits et remodeler notre futur.
Léane Alestra explore le rôle paradoxal des femmes dans l’extrême droite, entre conformisme idéologique et pouvoir. Et montre comment certaines femmes identitaires se "surveillent" pour correspondre à une image de féminité jugée “bonne” par les idéologies nationalistes.
Dans cet essai, Gérald Bronner alerte sur l’arrivée d’une « post‑réalité » : un monde où le désir individuel, soutenu par les technologies déforme, corrompt et reconfigure la réalité. Et questionne la possibilité de conserver une réalité partagée.
L’IA générative marque un tournant civilisationnel. En nous déchargeant de nos capacités symboliques (langage, création, jugement), elle risque de nous rendre “absents à nous-mêmes”. Face à cette mutation, Eric Sadin appelle à défendre sans concession ce qui fait notre humanité.
Thibault Lambert plonge au cœur de Grindr pour révéler ses effets sur la communauté queer : libération, désir, solitude, discriminations… Un essai percutant qui interroge nos rapports au désir, à l’intimité et à l’identité à l’ère du numérique.
Amandine Gay analyse la dimension systémique du racisme : ce n’est pas juste une question individuelle, mais un “régime politique” dont les racines historiques et philosophiques perdurent. Et nous montre comment s’émanciper au quotidien.
Et si tout ce qui vous encombre — objets, pensées, obligations — pouvait disparaître ? Karine Sahler nous guide pour libérer notre espace et notre esprit, retrouver le calme et vivre pleinement chaque instant.
Un ouvrage collectif majeur : 130 articles, des pionnières médiévales aux penseuses queer contemporaines, pour comprendre la richesse, la diversité et la puissance des idées féministes. Un vrai manifeste intellectuel pour renverser l’ordre patriarcal et repenser le monde.
Un essai radical, satirique et très engagé sur les rôles de genre, le capitalisme, le queer.
La philosophe féministe Clara Serra déconstruit l’illusion d’un “consentement clair et net” : le oui n’est pas toujours si simple, et pour qu’il soit véritable, il faut comprendre et transformer les conditions sociales et économiques qui façonnent nos désirs.
Giulia Fois montre comment le réflexe langagier “Pas tous les hommes” peut minimiser ou détourner la parole des femmes sur les violences et les inégalités. Elle invite ainsi à réfléchir sur les résistances culturelles à l’émancipation féminine, la culpabilité masculine, et les mécanismes de déni.
Lauren Bastide dénoue les chaînes historiques autour de la solitude féminine, pour montrer que choisir d’être seule, c’est parfois choisir sa plus grande force — et enfin habiter le monde selon ses propres termes.
Antoine Idier ressuscite les voix oubliées d’homosexuels et d'homosexuelles réprimé·es par l’État, interrogeant la responsabilité collective et les voies possibles pour la réparation. Une lecture essentielle pour penser la justice et la mémoire.
40 pionnier·es LGBTQIA+ qui ont façonné l’histoire, racontés avec simplicité et puissance par Maurice Étienne. Parfait pour découvrir, apprendre et honorer ceux et celles qui ont transformé le monde.
Découvrez comment l’histoire a tenté de faire taire les femmes écrivaines — et pourquoi leur voix, longtemps étouffée, est aujourd’hui plus essentielle que jamais.
David Dufresne, petit-fils de Françoise d'Eaubonne, plonge dans dans les archives de sa grand-mère, pionnière de l’éco-féminisme, militante radicale et femme audacieuse dont les combats pour la planète et les droits des femmes défient encore notre époque.
Et si la musculation était plus qu’un sport ? Dans “Douceur de la musculation”, Martin Page nous montre comment sculpter son corps peut devenir un acte d’émancipation : un moyen de protéger sa fragilité, d’affirmer sa puissance et de résister à ce qui nous oppresse.
