Rencontre avec Alain Farah, Mille secrets mille dangers, ed Le quartanier
Né à Montréal en 1979 de parents libanais d’Égypte, Alain Farah est écrivain, professeur de littérature à l’Université McGill et chroniqueur à Plus on est de fous, plus on lit!, où il a livré plus d’une centaine de chroniques depuis 2011. Au Quartanier, il a publié Quelque chose se détache du port (2004), Matamore nº 29 (2008), Pourquoi Bologne (2013) et Mille secrets mille dangers (2021). Il est également l’auteur d’un roman graphique, La ligne la plus sombre, en collaboration avec Mélanie Baillairgé, paru à La Pastèque en 2016. Il a signé l’adaptation théâtrale du Déclin de l’empire américain de Denys Arcand, produite par le théâtre PÀP dans une mise en scène de Patrice Dubois, créée le 28 février 2017, et dont il y a eu près de quatre-vingts représentations.
Roman autobiographique où drame et comédie sont indissociables, dont l’action se déroule en 24 heures, Mille secrets mille dangers raconte l’histoire de deux hommes qui ont grandi ensemble au Petit Liban, à Montréal, et qui, un jour de juillet 2007, jour du mariage du narrateur, sont mis face à tout ce dont ils ont hérité, où figurent en bonne place l’angoisse et la maladie, et une obsession pour la magie noire de l’argent. Huit ans après Pourquoi Bologne, Alain Farah revient avec un roman sur la famille, l’immigration, la souffrance, la religion et le deuil.