Frédéric Berthet, comme une étoile filante
Astre rayonnant de la littérature française, Frédéric Berthet a vécu ce que vivent les étoiles filantes : un passage fugitif et remarqué. Il laisse derrière lui deux recueils de nouvelles (Simple journée d'été ; Felicidad), un roman -et quel roman !!- (Daimler s'en va), un récit pour combler le silence (Paris-Bercy), une correspondance et un roman qui le hantera et finira par brûler sa vie (il meurt en 2003). Ce roman (Trêve), oeuvre d'une vie, ne sera jamais écrit. Seules quelques traces (notes, cahiers dispersés) ont été regroupées dans Journal de trêve...
Ami d'Echenoz, lecteur de Fitzgerald, traducteur de Sommerset Maugham...ces affinités font de lui le dernier dandy littéraire (y compris par son caractère autodestructeur).
En cela la prose de Berthet est fine, intelligente, rapide, drôle et déchirante...Un auteur, qui au-delà de sa mort, a un bel avenir si vous plongez dans son oeuvre.