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Le grand récit de la conquête spatiale est au point mort. Les dernières avancées se "cantonnent" à des missions d'exploration : Mars, l'observation de l'astéroïde Apophis en 2029, les avancées techniques du télescope James-Webb. Alors peut-être faut-il que la littérature comble un vide pour nous faire réfléchir à un futur possible.

Nous sommes en 2082. Lee Wang prononce le discours de clôture de la 133e édition du Congrès international d'astronautique. Il revient sur l'histoire de la conquête spatiale qui a connu de grands bouleversements. Et il annonce la prochaine grande échéance : l'envoi en 2097 de 53 cuves contenant l'intégralité des génomes issus du vivant sur Titan, satellite de Saturne. Une seule idée en tête : la terre s'essouffle, les ressources s'épuisent. le soleil quand à lui en expansion finira le travail en engloutissant les planètes les plus proches. Alors quand dans des millions d'années Titan sera dans la zone idéale pour que la vie se développe en son sein, il suffira de s'appuyer sur ces archives pour que la vie recommence là où elle s'était arrêtée. La sélection naturelle, elle, fera le reste.

Un roman captivant qui soulève avec bonheur mille et une questions sur notre futur : pourra-t-on garantir l'indépendance scientifique de ces missions (clins d’œil vers Elon Musk et Jeff Bezos) ? ; donner une nouvelle chance aux vivants, d'accord, mais à l'humain ?

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