Depuis la grande période structuraliste et des études de narratologie dont les grands noms (Todorov, Barhes, Genette, Eco...) résonnent encore aux oreilles des (anciens) étudiants, l'analyse de la fiction a peu à peu disparu. Nous lisons sans trop savoir ce qui se joue derrière tout récit ou alors nous nous appuyons sur des mots gelés par l'habitude...et finalement on ne réfléchit plus.

Toute une moitié du monde vient à point nommé pour mettre un coup de pied dans la fourmilière et mille et une questions surgissent : comment faire entendre sa voix quand on ne fait pas parti du Boys Club du panthéon littéraire ? Comment parvenir à intégrer les voix minoritaires pour éviter de parler qu'à une moitié du monde ? Comment faire en sorte que le roman mette en relation nos fragilités communes tout en respectant des points de vue différents ?

Un texte stimulant, nerveux, intelligent qui est une vraie cure de jouvence pour nos neurones !