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Entrez dans la danse de la famille Claessens ! Sous la baguette du Maestro Alexis Ragougneau, ce sont cinq figures de l'artiste qui prennent vie sous nos yeux. D'abord le père, en commandeur, ex-pianiste virtuose devenu chef d'orchestre de renom et tyran domestique. C'est lui qu'on enterre au début du roman. Yaël, la mère, en cantatrice cantonnée au foyer. David, le fils, choisissant la voie du violon avant de se taire. Ariane, pianiste virtuose auréolée de gloire et narratrice d'un jour. Sans oublier le mystérieux Krikorian, violoniste sans âge. Difficile d'écrire sur ce roman qui joue volontiers des brisures, de l'attente et de l'urgence pour lui donner une ampleur magistrale. L'ouverture du roman est l'une des plus belles ouvertures qui soit...En vrai ouverture musicale, elle contient la puissance du roman à venir et esquisse les thèmes qui seront développés : les fragilités de l'artiste, la puissance dévoratice de la musique, les corps qui lâchent et la peur au ventre, l'exigence du père / des paires...