Borgo vecchio, quartier pauvre de Palerme. Ville dans la ville où les flics, répérés même par la faune du coin, ne rentrent pas si facilement...On y croise une prostituée lumineuse, des enfants confrontés aux ténèbres, des animaux clairvoyants. Et c'est magnifique d'humanité. La langue de Giosuè Calaciura souffle un vent de poésie sur ce peuple de Borgo vecchio. Et la construction si serrée de l'intrigue nous fait lire ce roman en apnée. Au point final, nous reprenons nos esprits et notre respiration. Décidément la littérature italienne se porte bien !