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Avec Houellebecq, le mieux c'est encore de le lire avant d'en parler ! Son talent de romancier n'est plus à prouver : c'est fluide, percutant...rien à dire. Son talent de poil à gratter s'affirme de plus en plus. Il écrit encore (et il écrira toujours) sur les maux du capitalisme non plus florissant mais exténué...il ne pense ni ne panse les plaies sociales mais il les exhibe avec ténacité (il se repète ? peut être est-ce le monde libéral qui bégaye). C'est pour ça peut être qu'il n'a pas les louanges d'une certaine presse pour laquelle il suffit de traverser la rue pour régler les problèmes sociaux. Et Sérotonine nous propose en plus de belles pages sur l'amour perdu qui ne rattrappe guère...et quelques rires malgré tout qui sont les bienvenus.