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Lors d'un séjour dans les Dolomites, Ben rencontre Lily. Leurs conversations autour d'un thé, lors d'une longue marche les mènent au souvenir d'un jardin d'un hôtel à Sienne. Là où la grand-mère de Lily a passé l'une des plus belles après-midi de sa vie, il y a une cinquantaine d'années, en compagnie d'un violoniste juif. Un violoniste qui aurait pu devenir son mari, le père de ses enfants, le grand-père de ses petits-enfants (il ne serait alors même pas question de Lily !) sans le poids de l'Histoire...Ce jardin est, pour Lily, le lieu de l'arbitraire de son existence, le lieu de son propre annihilissement faisant écho à la tentative d'annihilissement du peuple juif. Mais comment mettre en mot cette prémonition, ce poids permanent ? Et comment l'entendre ? C'est la beauté de ce roman, sa puissance, de réussir à exprimer l'indicible.