Toutes les femmes sont des aliens
Le cinéma n'est pas seulement la projection de 24 images par seconde. C'est aussi une caisse de résonnance pour amplifier nos peurs, nos craintes, nos envies, nos désirs...Olivia Rosenthal en donne une preuve magistrale et sous sa plume le cinéma devient aussi une arme de réflexion massive ! De la saga Alien elle dit : "On regarde jusqu'au bout la saga parce qu'on a été enfant ou on a été parent ou on a été les deux et on a peur, chaque fois et dans n'importe quelle circonstance, on a peur de ne pas être à la hauteur". Des Oiseaux d'Hitchcock elle dit : "Le désir est improbable. Il vient comme les oiseaux, il surgit, il colle à la peau, il exige, il insiste, il menace. Il assiège. Brusquement il est là, on n'a pas eu le temps de l'apprivoiser, il se pose sur la poitrine et l'écrase. Il faut lui obéir. Il faut suivre le chemin qu'il trace, le rythme qu'il impose, il faut répondre à son injonction. Même si, pour ce faire, on devra se trahir soi-même. On se trahira. On courra à sa perte. On n'aura pas peur d'avoir peur. On recherchera cette sensation dans laquelle se mêlent une furieuse envie de vivre et une furieuse envie de mourir. C'est un aiguillon, un moteur, la nécessité d'avoir peur de l'autre pour le désirer."
Nous vous laissons découvrir sa lecture de Bambi et du Livre de la jungle !! Percutant, dérangeant, stimulant...