"Bientôt personne ne saura plus ce que signifie le mot civilisation. Nous devons nous détourner du monde, comme les sages hindous le savent depuis longtemps, a-t-il dit, parce que le monde ne sera jamais à la hauteur de notre idée de ce que le monde devrait être. Nous devons nous exercer tous les jours, a-t-il dit, tous les jours, Massimo, afin d'éradiquer notre désir de faire du monde un endroit meilleur et plus civilisé, nous devons apprendre à accepter qu'il ne sera jamais qu'un endroit pire et moins civilisé."

Reste alors pour Tancredo Pavone la musique. Et au fil des très belles pages consacrées à la composition, nous nous prenons au jeu de l'analogie en se disant que la lecture, au même titre que la musique, est la très grande voie pour trasformer ce monde imparfait. Car la littérature comme la musique laisse la place à notre monde intérieur. Elles vont toutes deux directement au coeur et directement au corps.

A lire d'urgence le nouveau roman de Gabriel Josipovici !