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Schattengau, ville universitaire fabuleuse, vit ses derniers instants de calme : un enfant est né, et avec lui tout va basculer. Car cet enfant a des cornes, une queue, des sabots… c’est un faune. Un faune qui floute, explose même, la ligne entre fiction et réalité, et nous entraîne dans une enquête frénétique à travers les mystères de cette fascinante cité du savoir. 

Passionnant de bout en bout, Une Valse pour les Grotesques est une danse au charme fou dont Guillaume Chamanadjian maîtrise parfaitement le rythme, portée à la fois par un souffle épique irrésistible, et par une dimension philosophique et méta pleine de surprises.

L’auteur-bâtisseur de cités s’amuse ici à déconstruire, et les codes du récit de fantasy n’échappent pas à cette entreprise, pour notre plus grand plaisir. On ressort de cette valse étourdis, émus, émerveillés… et avec l’envie de se replonger aussitôt dans Schattengau. Une très belle réussite !