Alors c'est bien
Alors c’est bien, ou comment dire adieu avec panache.
" Il faut que je raconte cette histoire tant qu’il me reste de la peinture bleue sur les mains.”
Ce bleu, c’est la peinture qui a servi à décorer le cercueil du père de l’autrice - un cercueil qui se doit d’être aussi spectaculaire que les œuvres de ce sculpteur. Alors c’est bien nous raconte la fin de vie d’un père hors du commun qui a décidé que son enterrement, à l’instar de sa vie, devrait être une fête, une ode à la créativité.
Ainsi en est-il du roman hommage de Clémentine Mélois. Alors c’est bien est un texte qui déborde d’amour et de fantaisie. Que de joie et de tendresse dans ces souvenirs d’enfance auprès de ce père fabuleux ! Que de vie dans ce roman avec pour point de départ la mort ! On rit, on s’attache follement à cette famille d’artistes. Et quand vient la fin, on se dit nous aussi “Alors c’est bien.”
C’est même très bien.