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J'ai beaucoup aimé Le consentement, où Vanessa Springora, avec pudeur et intelligence, rebattait les cartes de la responsabilité d'une période traumatique de sa vie.

Avec Patronyme, on est happé par la recherche de la vérité. A la faveur du décès du père, distancié de sa fille par sa folie douce, elle se met en quête de l'histoire de son grand-père, doux aimant et protecteur, et de l'origine d'un nom de famille uniquement porté par la sienne.

Avec sa plume alerte, à bonne distance du pathos, Vanessa Springora, nous embarque à travers une partie du tout, dans une quête passionnante. Une filiation qui se révèle loin des fantasmes, à travers le parcours d'un grand père Sudète et celui d'un père en conflit avec ses rêves de grandeur, avec à l'arrivée quelques questions sans réponses. Mêlant le particulier à la grande histoire, pour retracer le parcours d'un père et son fils restés étrangers l'un pour l'autre, elle redonne à chacun.e, dont elle, sa place en un nom, avec pudeur et intelligence, toujours.

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