Pour que je m'aime encore
Un deuxième roman qui confirme la nécessité de la littérature contemporaine comme porte-voix d'une jeunesse encore trop souvent écartée de notre société. Le racisme banalisé comme une mode et l'ascension sociale sociale obtenue à la machette, rien n'est laissé au hasard et personne ne sera oublié dans ce récit dynamique d'une gamine immigrée à Drancy dans les années 80. Maryam Madjidi dit tout haut ce qui ne doit être formulé, use de l'autodérision comme bouclier contre le mépris et nous régale de sa plume agile et juste! Sous couvert de chroniques capillaires et scolaires, Pour que je m'aime encore dégoupille la grenade sociale!