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Le jazz à l'âme, c'est la musique qui donne à ce môme aveugle placé par ses parents, une porte de sortie vers l'autonomie; c'est le besoin de jouer en groupe pour combler une famille disparue, c'est la nécessité d'explorer la technique quand on peine à explorer le coeur des femmes. On admire dans ce texte la prouesse d'écrire le monde tel qu'il est vécu par un homme aveugle, ressenti et touché. Lire William Melvin Kelley, le grand oublié de la littérature Afro-Américaine, c'est lire le côté pile de Maya Angelou, une écriture romanesque qui brosse avec subtilité les méandres douloureux d'une majorité écrasée.