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« Je les jugeais en fonction du pays que j’avais sous les yeux, qui avait conquis ses terres par le meurtre et les avait cultivées grâce à l’esclavage, ce pays qui éparpillait ses armées partout dans le monde afin d’étendre sa domination. Le monde, le monde réel, c’était la civilisation, installée et contrôlée par la sauvagerie. Comment l’école pouvait elle glorifier des hommes et des femmes dont les valeurs étaient piétinées aussi résolument par la société? Comment pouvait elle nous lâcher dans les rues de Baltimore, en connaissance de cause, et nous parler de non-violence? «

Je pourrais citer ce livre en entier tant il est juste, incroyablement bien écrit et percutant comme un poing dans ma face ! ! !

Une colère noire, lettre à mon fils de Ta-Hehisi Coates, est le livre qui montre que, oui autrement qu’avec la violence, éducative, économique, culturelle, c’est possible !

Un livre qui s’ouvre sur la notion de corps, sa fonction de bouclier face aux autres et sa vulnérabilité face à soi-même, magistral lecture!