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"Ils ont tué leur Dieu pendant les deux guerres mondiales et dans les camps de concentration. Même des grandes gueules comme eux ne pouvaient pas continuer à croire à un Père aimant après ça, alors ils se sont retrouvés face à eux-mêmes (...) et ce qu'ils ont vu leur à donné envie d'en finir."

Touchés par une épidémie de dépressions, les adultes se suicident à la chaîne. L'Angleterre des années 1960 s'effondre : les denrées se font rares, les commerces ne sont plus livrés ; le confort du quotidien prend un coup quand l'électricité est coupée, quand les cigarettes se monnayent au prix fort. Livrés à eux-mêmes, les adolescents s'organisent en bandes, pillent, marchandent, troquent, afin de garder un semblant de normalité tout en plongeant dans un océan d'excès en tout genre.

Mais peut-on continuer à faire société comme avant quand notre soif de vie nous pousse toujours plus loin vers l'inconnu ?

Only Lovers Left Alive est le récit d'un exode, celui de la bande de Seely Street qui laisse derrière elle la violence d'une ville destinée à mourir pour s'ouvrir à une existence meilleure. Se faisant – et pour construire un nouveau monde –, il leur faudra apprendre non plus à vivre mais à survivre dans une nature parfois impitoyable. Ce roman (en plus d'avoir été interdit pour nihilisme après sa publication en 1964) est le cri d'une génération incomprise, méprisée, et abandonnée. Il est le cri d'une adolescence qui se sait en train de grandir et qui s'y refuse.

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