Lorsque la guerre de 14-18 éclate, Paul n'a que 15 ans. Son père, parti combattre, ne reviendra pas. Pour apporter sa contribution au logis, et aux vues de la descente incroyable de sa mère en matière de bouteilles, il décide de chercher des petits boulots chez les voisins. Un jour, au détour d'une course qu'on lui demande de ramener, il s'approche un peu trop près d'une ligne de front. Volant tel un oiseau au-dessus de son vélo, Paul perd connaissance.

À son réveil, il se découvre allongé, non pas dans un hôpital entouré de gentilles infirmières, mais dans une sombre cave avec un savant fou comme compagnie. En soulevant le drap posé sur son corps, il se rend compte qu'on lui a greffé en lieu et place du nombril une troisième main. Que dis-je, un troisième bras !

Horrifié, Paul réussit à s'évader au bout de la troisième tentative mais impossible de se débarrasser de cet appendice encombrant. Qui d'ailleurs s'est mis à bouger tout seul, réclame du papier et un crayon et se présente sous le nom de Hans ! Paul et Hans vont maintenant devoir apprendre à cohabiter, à se connaître, s'apprivoiser, et surtout survivre !

Calamité ou bénédiction ? Laissez Paul vous conter ses déboires et autres pérégrinations, vous déciderez par vous-même en refermant ce livre ! Un récit terriblement farfelu ! Le pouvoir de la fiction a ceci de grand qu'il n'est nul besoin d'explication, tout est possible !