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15eme siècle, Azincourt, petit village mignon mais sans grand intérêt. Joli espace boisé, assez dégagé pour accueillir les troupes françaises et anglaises dans un face à face qui va se révéler humide.

En effet la météo est désastreuse. Mais le moral des français est au plus haut ! La défaite n'est même pas envisagée, ils sont tellement plus nombreux que ces rosbifs et tellement mieux équipés et organisés. Il est tout de même question de la cavalerie française, que diable ! Regardez-les, tout étincelants dans leurs armures rutilantes, portant fièrement leurs étendards chatoyants, et à cheval de surcroît ! Non à pied comme ceux d'en face, à même la boue.

Ah ils sont fiers ces Français, d'autant que les Anglais font sans cesse des allers-retours dans les sous-bois parce que manger des huîtres pas fraîches en chemin, ça ne pardonne pas ! Mais ce prétexte bidon de stopper les Anglais aux portes de l'Angleterre, les empêchant de rentrer chez eux, aura raison de nos mangeurs de grenouilles. Mauvais usage du terrain, mauvais usage des armes à distance, et trop beaux trop lourds. Les Anglais repartiront victorieux et les Français, humiliés et rossés jusqu'à la moelle, rageront sur miss météo.

Il fallait de l'épique pour narrer la déconfiture de la chevalerie française. Une sacrée déculottée qui plus est ! Jean Teulé nous en sert sur un plateau d'argent et on en re-demande !

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