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En 1968, les communistes chinois ont envahi le Tibet, le Dalaï-lama a fui sa résidence royale, le palais du Potala, et a dû s'exiler dans un autre pays. Beaucoup de moines sont morts, les temples saccagés, des oeuvres d'art bouddhistes détruites...

De jeunes révolutionnaires ont investi l'ancienne demeure du chef spirituel et ont fait prisonnier l'un de ses peintres. En effet ils ont la peinture sacrée bouddhiste en horreur et ont dégradé de très nombreux tangkhas.

Tout le roman tourne autour de cet homme d'un certain âge qui, durant sa captivité, va se remémorer son apprentissage auprès de son maître, jusqu'à se faire remarquer par son talent et approcher les plus hautes autorités religieuses, dont le dalaï-lama. Cette immersion dans ses souvenirs va lui permettre de s'évader un peu le temps de quelques instants, nécessaires face à la cruauté de ses geôliers.

C'est toute la beauté du Tibet, la spiritualité du bouddhisme qu'il nous est donné de lire, un pur moment d'évasion qui se laisse rattraper par la sauvagerie des révolutionnaires...

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