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Il existe dans le jeu des chroniques – comme dans le jeu de l'amour – des mots interdits. Des mots qui ont tendance à faire fuir à coup sûr les futurs lecteurs comme les futures amantes. Autofiction, voilà le mot qui aujourd'hui semble maudit. Mais si vous voulez approchez ce que ce genre littéraire offre de plus original, de plus sensible, de plus stimulant, arrêtez simplement de lire cette chronique pour dévorer* Chasse à l'homme* de Sophie Létourneau !

Besoin d'être convaincu.e ? Sachez d'abord que ce récit ne se laisse pas résumer si facilement. En équilibre sur trois continents, on y séjourne avec Sophie à Montréal, Paris, Tokyo et finalement Québec avec pour seule idée trouver l'homme de sa vie et pour seule carte du Tendre les prédictions d'une voyante que Sophie suivra mot pour mot. Alors* Chasse à l'homme* serait aussi une histoire d'amour ? Oui !* « Ceci est une histoire vraie. Ceci est une histoire d'amour. Ceci est une histoire heureuse ».* Ajoutez à cela une réflexion acérée sur la place des femmes, sur la façon dont elles sont jaugées, jugées et niées la plupart du temps. « Aujourd'hui j'ai trente neuf-ans, et je ne sais toujours pas comment ne pas laisser le champ libre – le champ littéraire, le champ universitaire- à ceux qui font de nos carrières des champs de mines ». Car les gens ne s'imaginent pas que les jeunes filles aussi écrivent des livres. Et de très bons ! Chasse à l'homme est tout simplement un très bel hommage à la vie, aux mots, aux femmes, au désir, à la littérature, à l'amour !

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