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Le diktat du bien-être à outrance, voilà ce qu’explique l’essai de Cederström et Spicer, paru aux Editions de l’Echappée. Ces deux enseignants démontrent que la société nous oblige à rentrer dans des codes bien définis et régis par le concept de vie dite « saine ». La trame en est la suivante : une nette compartimentation entre le bien et le mal, le collectif et le personnel, ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. Face à cet impératif, l’individu se trouve tiraillé, ne trouvant plus refuge que dans des loisirs nettement rognés par l’espace-temps du monde professionnel. Une dualité trouble. Un essai qui nous déculpabilise d’avoir troqué sa séance de gym hebdomadaire contre un apéro entre amis.

Et pour prolonger la réflexion, plongez dans Christopher Lasch et son Culture du narcissisme (Ed. Champs Flammarion) et Jonathan Crary et son 24/7, le capitalisme à l'assaut du sommeil (Ed. La Découverte).

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